Découvrez le portrait de Samia, ViF à l'APF - Paris

27 mars 2017
Salut à tous !
Je suis Samia Arouna, originaire du Bénin. J’occupe le poste d’assistante à la coopération parlementaire à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) dont le siège se trouve à Paris. Après une maîtrise en droit des affaires et carrières judiciaires, j’ai travaillé comme référenceur, rédactrice web et traductrice anglais-français. J’ai par la suite effectué un stage en cabinet de notaire.
Premier jour à Paris
La première fois que j’ai mis les pieds en France, j’ai été scotchée par le froid. Ayant toujours vécu dans un pays chaud, me retrouver tout d’un coup à côtoyer des températures aussi basses a été assez violent. J’ai également été impressionnée par la taille des infrastructures, les transports et le rythme de vie.
En quoi consiste ma mission de volontaire ?
De façon non exhaustive, je participe à l’organisation de séminaires parlementaires thématiques et de la 8e édition du Parlement francophone des jeunes, qui se tiendra en juillet à Luxembourg, à travers la proposition de thèmes, la gestion de l’interface entre les participants, la contribution à l’élaboration et à la finalisation de documents de travail, la rédaction de rapports et de comptes rendus divers. Aussi, je contribue à la politique de communication institutionnelle de l’APF à travers la rédaction de courriels et de discours.
Les défis de l’adaptation
L’adaptation au climat (le froid, la grisaille, les pluies) a été l’un de mes plus grands défis. Mais, avec les vêtements adéquats et un soupçon de motivation ce n’est plus un problème. Aussi, bien loin des « zemidjans » (taxis motos) de mon pays et de ma moto, mes jambes ont eu du mal (et ont d’ailleurs toujours du mal) à s’habituer à cette marche de tous les jours et à cette course répétée après les transports. J’essaie de faire des bains chauds salés et de masser mes jambes le soir au coucher.
Il a aussi fallu surmonter mes crises d’angoisse liées au travail. Heureusement, mes proches et amis sont parvenus à me faire reprendre confiance en moi. J’ai moi-même réussi à me convaincre que j’étais tout à fait capable et que je devais plutôt m’appliquer à bien faire le travail qui m’est confié au risque de faire des bourdes.
Pourquoi le volontariat ?
M’engager en tant que volontaire international de la Francophonie était l’occasion pour moi non seulement d’acquérir de nouvelles compétences, une expérience professionnelle de choix et de pouvoir confronter mes acquis aux réalités pratiques.
C’était également l’occasion de réaliser l’un de mes rêves qui était de travailler pour une organisation internationale au sein de laquelle mes compétences seraient pleinement mises en valeur et serviraient à la plus grande cause. C’était aussi le moment de tester mes limites et mes aptitudes à m’adapter à un environnement de travail vraiment différent.
Volontariat oui, et après ?
J’espère vivement qu’être volontaire aujourd’hui m’ouvrira de nombreuses autres portes demain. Après ma mission, j’aimerais pouvoir trouver un emploi tourné vers l’international. Je n’exclus pas la possibilité de poursuivre mes études afin d’approfondir mes acquis qui me permettront d’aller plus loin dans ma carrière de juriste.
Mon message à l’endroit de la jeunesse francophone
Ne renoncez jamais à vos rêves aussi irréalisables qu’ils puissent vous paraître. Soyez conscients que le monde ne s’offrira pas à vous et que c’est à vous de vous battre pour le saisir. Lorsque le pourquoi de ce que l’ont fait est fort, le comment devient facile. Soyez responsables, mettez votre temps, votre énergie et vos compétences au service du développement de vos pays. Battez-vous pour des causes qui en valent la peine et travaillez main dans la main à construire un monde meilleur. Ayez donc la culture du libres ensemble, du vivre ensemble !
Je suis Samia Arouna, originaire du Bénin. J’occupe le poste d’assistante à la coopération parlementaire à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) dont le siège se trouve à Paris. Après une maîtrise en droit des affaires et carrières judiciaires, j’ai travaillé comme référenceur, rédactrice web et traductrice anglais-français. J’ai par la suite effectué un stage en cabinet de notaire.
Premier jour à Paris
La première fois que j’ai mis les pieds en France, j’ai été scotchée par le froid. Ayant toujours vécu dans un pays chaud, me retrouver tout d’un coup à côtoyer des températures aussi basses a été assez violent. J’ai également été impressionnée par la taille des infrastructures, les transports et le rythme de vie.
En quoi consiste ma mission de volontaire ?
De façon non exhaustive, je participe à l’organisation de séminaires parlementaires thématiques et de la 8e édition du Parlement francophone des jeunes, qui se tiendra en juillet à Luxembourg, à travers la proposition de thèmes, la gestion de l’interface entre les participants, la contribution à l’élaboration et à la finalisation de documents de travail, la rédaction de rapports et de comptes rendus divers. Aussi, je contribue à la politique de communication institutionnelle de l’APF à travers la rédaction de courriels et de discours.
Les défis de l’adaptation
L’adaptation au climat (le froid, la grisaille, les pluies) a été l’un de mes plus grands défis. Mais, avec les vêtements adéquats et un soupçon de motivation ce n’est plus un problème. Aussi, bien loin des « zemidjans » (taxis motos) de mon pays et de ma moto, mes jambes ont eu du mal (et ont d’ailleurs toujours du mal) à s’habituer à cette marche de tous les jours et à cette course répétée après les transports. J’essaie de faire des bains chauds salés et de masser mes jambes le soir au coucher.
Il a aussi fallu surmonter mes crises d’angoisse liées au travail. Heureusement, mes proches et amis sont parvenus à me faire reprendre confiance en moi. J’ai moi-même réussi à me convaincre que j’étais tout à fait capable et que je devais plutôt m’appliquer à bien faire le travail qui m’est confié au risque de faire des bourdes.
Pourquoi le volontariat ?
M’engager en tant que volontaire international de la Francophonie était l’occasion pour moi non seulement d’acquérir de nouvelles compétences, une expérience professionnelle de choix et de pouvoir confronter mes acquis aux réalités pratiques.
C’était également l’occasion de réaliser l’un de mes rêves qui était de travailler pour une organisation internationale au sein de laquelle mes compétences seraient pleinement mises en valeur et serviraient à la plus grande cause. C’était aussi le moment de tester mes limites et mes aptitudes à m’adapter à un environnement de travail vraiment différent.
Volontariat oui, et après ?
J’espère vivement qu’être volontaire aujourd’hui m’ouvrira de nombreuses autres portes demain. Après ma mission, j’aimerais pouvoir trouver un emploi tourné vers l’international. Je n’exclus pas la possibilité de poursuivre mes études afin d’approfondir mes acquis qui me permettront d’aller plus loin dans ma carrière de juriste.
Mon message à l’endroit de la jeunesse francophone
Ne renoncez jamais à vos rêves aussi irréalisables qu’ils puissent vous paraître. Soyez conscients que le monde ne s’offrira pas à vous et que c’est à vous de vous battre pour le saisir. Lorsque le pourquoi de ce que l’ont fait est fort, le comment devient facile. Soyez responsables, mettez votre temps, votre énergie et vos compétences au service du développement de vos pays. Battez-vous pour des causes qui en valent la peine et travaillez main dans la main à construire un monde meilleur. Ayez donc la culture du libres ensemble, du vivre ensemble !