La jeunesse, moteur de changement social au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

30 août 2016
La jeunesse du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MOAN) a fait l'objet de nombreuses études au cours des dernières années. Et si les images véhiculées sont souvent contradictoires, tout le monde s'entend pour reconnaître que la jeunesse est une force qui influence fortement la réalité de la région et qu'on ne peut négliger.
Ce billet du blogue Un seul monde, une initiative de l'AQOCI et du CIRDIS, a été écrit par Frédéric Hareau, directeur des programmes chez Equitas - Centre international d'éducation aux droits humains.
Une force démographique tout d'abord: les jeunes âgés de 15 à 29 ans composent plus du quart de la population dans chacun des pays de la région MOAN. Une force politique ensuite: à la surprise du monde entier, les jeunes, femmes et hommes, ont constitué l'avant-garde des mouvements qui ont bouleversé la région depuis 2011. Ils ont démontré leur pouvoir de renverser des régimes qu'on pensait indéboulonnables.
Après 2011, on a amplement loué cette jeunesse porteuse d'espoir, symbole du renouveau, de ce «printemps arabe» synonyme de progrès démocratique, économique et social. Cinq années plus tard, la région se trouve confrontée à des conflits dévastateurs, à des mouvements radicaux et violents, à des déplacements massifs de populations, à la résurgence d'États autocratiques et à de profondes crises économiques et sociales. L'image des jeunes a bien changé: une source de déstabilisation, encline à la radicalisation, ou prête à tout pour s'expatrier.
Pour en savoir plus, visitez le du HuffPost Tunisie.
Yousssef Shoufan
Ce billet du blogue Un seul monde, une initiative de l'AQOCI et du CIRDIS, a été écrit par Frédéric Hareau, directeur des programmes chez Equitas - Centre international d'éducation aux droits humains.
Une force démographique tout d'abord: les jeunes âgés de 15 à 29 ans composent plus du quart de la population dans chacun des pays de la région MOAN. Une force politique ensuite: à la surprise du monde entier, les jeunes, femmes et hommes, ont constitué l'avant-garde des mouvements qui ont bouleversé la région depuis 2011. Ils ont démontré leur pouvoir de renverser des régimes qu'on pensait indéboulonnables.
Après 2011, on a amplement loué cette jeunesse porteuse d'espoir, symbole du renouveau, de ce «printemps arabe» synonyme de progrès démocratique, économique et social. Cinq années plus tard, la région se trouve confrontée à des conflits dévastateurs, à des mouvements radicaux et violents, à des déplacements massifs de populations, à la résurgence d'États autocratiques et à de profondes crises économiques et sociales. L'image des jeunes a bien changé: une source de déstabilisation, encline à la radicalisation, ou prête à tout pour s'expatrier.
Pour en savoir plus, visitez le du HuffPost Tunisie.
Yousssef Shoufan